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Alors que le monde est en perte de repères dans une société de plus en plus déshumanisée, les marques exploitent les codes d’époques qui se veulent simples et rassurants : c’est le rétro-marketing. Cette technique – grâce à des stimuli sensoriels – joue sur la nostalgie, permet de remémorer des souvenirs heureux, de susciter le désir d’un passé idéalisé. Le rétro-marketing crée une connexion émotionnelle avec les consommateurs, qui seront alors moins sensibles aux prix. Il exploite l’aspect authentique des produits et des marques pour rassurer les consommateurs. Un sentiment de nostalgie, non seulement pour les “boomers”, mais aussi pour les plus jeunes qui idéalisent les années passées. Les marques qui adoptent cette stratégie deviennent ainsi transgénérationnelles.
Tous les secteurs d’activité l’exploitent. On le constate avec l’explosion du vinyle, des jeux vidéo cultes remis au goût du jour, de la mode qui reste cyclique. C’est également vrai pour les constructeurs automobiles, tels Volkswagen avec la Golf, Renault avec la Clio, qui retracent le parcours d’une vie. Ceux sont encore des séries comme Stranger Things ancrée dans les Eighties, ou encore le grand retour des albums photos alors que nous étions passé au tout numérique.
Dans leur communication, les marques vont souvent miser sur des éléments idéalisés par rapport à l’époque en question. De nombreuses marques ont opéré un retour à l’ancien, notamment en faisant du rétro-branding, comme Burger King qui vient de revenir à son identité graphique de 1969 et Barbie qui retrouve son logo d’origine (1959). Pour d’autres marques la nostalgie se traduit par leur pack comme la marque Bonne Maman avec ses pots de confiture traditionnels (tissus Vichy et écriture manuscrite) revisités ou Danone qui pour son centenaire en 2019 remettait dans les rayons le pot en verre de ses origines en 1919. Certaines marques capitalisent sur leur propre histoire comme Perrier qui a rediffusé ses pubs mythiques pour les 150 ans de la marque, ou Poulain qui met en scène les anciennes fresques publicitaires encore présentes un peu partout en France dans sa campagne “sur les traces de Poulain”.
Un blog vidéo, c’est un Vlog, c’est-à -dire un journal édité en format vidéo. Naturellement plus vivant, plus engageant que la simple lecture d’un article de blog, ce format est devenu le chouchou de nombre de marques. C’est un média souple et facile qui permet non seulement d’identifier l’interlocuteur, mais aussi d’insérer infographies, images, sons… qui viennent enrichir le contenu.
Facile à mettre en œuvre avec un smartphone et un simple micro, il peut être enregistré en quelques minutes, quand la rédaction et la mise en page d’un texte durent des heures. Gros inconvénient du format, il n’est à ce jour pas indexé par les moteurs Google et ne participe donc pas au référencement naturel du site. Les critiques peuvent également y être virulentes, mieux vaut y être préparé quand on s’expose.
Avec ses Bumper Ads, Google utilise les ressources du Machine Learning pour optimiser une vidéo et la transformer en un format de 6 secondes. L’intérêt est de condenser le contenu d’une vidéo pour n’en conserver que les informations essentielles (logo, prix, marque, service…). Il suffit de télécharger une annonce vidéo classique de 30 secondes ou plus dans la Bumper Machine et l’intelligence artificielle ira repérer directement les éléments-clés pour créer un nouveau film de 6 secondes ! (heureusement modifiable ensuite !). Rapidité. Efficacité.
Star du référencement naturel, le storytelling permet aux marques de donner du sens à leur communication. On y explique les valeurs de la marque, on illustre le travail patient et méticuleux des collaborateurs, la qualité des matières premières utilisées, on y donne de précieux conseils sur son métier, etc.
Des contenus utiles voire indispensables mais qui à force d’être mal exploités ont parfois du mal à convaincre : témoignages clients peu crédibles, collaborateurs ultra zélés créant presque la suspicion, filtres sirupeux donnant un rendu artificiel… C’est ainsi que progressivement le story-telling a opéré un glissement vers le story-living. La différence ? C’est le client qui vit lui-même l’expérience. On parle d’UGC, User Generated Contents. Les interactions des clients deviennent le socle de l’histoire. Plus authentiques, plus diversifiés, vos contenus gagnent en crédibilité et surtout ils font grimper votre taux d’engagement. 79 % des consommateurs affirment que l’UGC a un impact sur leur décision d’achat*.
Pour émerger sur les moteurs de recherche et permettre à l’internaute de trouver une réponse rapide et pertinente à sa requête, le référencement naturel est essentiel. C’est le rôle du SEO (Search Engine Optimization) qui, en s’appuyant sur la qualité et la pertinence des contenus, favorise le classement des sites en fonction d’une requête donnée.
L’UX ou User eXperience, est une donnée complémentaire qui qualifie tous les éléments mis en place pour créer une expérience de navigation optimale et faciliter la conversion : ergonomie du site, richesse et intérêt des contenus, crédibilité des sources, esthétique, nombre de clics pour atteindre la page cible…
Le SXO c’est donc la combinaison de ces deux outils. Des contenus riches associés à une expérience nourrie par le comportement de l’internaute. Le Search eXperience Optimization vise à transformer le statut même de Google, qui passerait de « moteur de recherche » à « moteur de réponse ». Au cœur du SXO c’est l’analyse de toutes les datas qui sont en jeu.
Et le SEA dans tout cela ? Le SEA (Search Engine Advertising) permet un ciblage précis de prospects chauds par un recours à des mots clés achetés. Il reste un outil ultra précis et efficace d’utilisation de data et a l’énorme avantage d’offrir un ROI quantifiable au centime près ! Il est probable que prochainement apparaisse un modèle fusionnant les 3 concepts : le SXO-A ?
Depuis longtemps déjà, le consommateur a abandonné son traditionnel parcours d’achat linéaire. De multi-canal, il est même devenu omnicanal, c’est-à-dire capable d’exploiter plusieurs canaux d’information, successivement voire simultanément. Son processus de choix s’est complexifié et est devenu difficile à appréhender pour les marques. Expert en comparatif, notre consommateur pilote depuis son téléphone des stratégies d’achat uniques, évolutives et répétées. *30% ont une pratique quotidienne du e-shopping. L’omni-consommateur crée lui-même un maillage complexe et évolutif de son parcours client. Il repère sur Instagram, voit une publicité à la TV, se renseigne sur des forums, clique sur une pub qui l’aura « retargeté », achète en ligne, ajoute un code de réduction reçu par sms, passe en magasin collecter son achat et donne son avis utilisateur sur la plateforme de vente. A chaque étape, il est susceptible de zapper sur une autre offre. D’où les tentatives actuelles des réseaux sociaux, Instagram en tête, de simplifier et de raccourcir le plus possible le cycle de vente, pour limiter le risque de fuite. Ikea parle de rencontre « phygitale » pour qualifier sa nouvelle stratégie omnicanale. Signe de l’importance de l’enjeu, la marque suédoise a prévu d’investir 250 millions d’euros sur sa transformation numérique en France, entre 2020 et 2021.
A la demande de l’Agence Eliette, Harris Interactive a réalisé une étude portant sur la consommation locale, la manière dont les Français(1) la définisse et ce qu’elle représente pour eux.
Cartes et programmes de fidélité ne semblent plus avoir la côte auprès de la clientèle. Pourtant, ils restent des outils importants pour de très nombreuses entreprises. Les raisons de ce désamour et des pistes pour recréer un lien de confiance.
Les périodes de confinement et de post confinement ont renforcé les achats en ligne. Selon le bilan du e-commerce pour le 2° trimestre 2020 publié par la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), le e-commerce a su tirer profit du confinement mais de manière contrastée. La vente des produits en ligne est en nette augmentation tandis que le secteur des services est en retrait.
Alors que le monde de l’information voit sa réputation se dégrader un peu plus chaque année auprès du grand public, la proximité pourrait bien être une des solutions à cette profonde crise de confiance.